- Quel est ton parcours Johanna ?
J'ai eu la
chance de pouvoir faire mon lycée à l'école Estienne à Paris XIII et ensuite
d'y continuer un BTS de communication visuelle. A contrecœur parce
qu'initialement, je
voulais faire de l'illustration mais je n'ai pas réussi l'entrée en DMA.
Aujourd'hui je ne regrette pas parce que
j'ai appris là-bas pas mal de choses qui m'ont permis de travailler en tant que
graphiste par la suite.
En revanche
j'ai toujours continué à dessiner pour moi d'abord, pour des commandes ensuite.
- Aujourd'hui, vis-tu de
tes illustrations?
Pas
vraiment, je vis plus de mon travail de graphiste et maquettiste mais ça me
convient plutôt.
Le plaisir
de dessiner reste intact, je fais mes petits projets de mon côté et on verra ce
que ça donne plus tard.
- Es-tu
Brestoise d'origine ?
Je ne suis
pas même Bretonne !
Ou peut-être
Bretonne d'adoption, c'est que j'en ai passé du temps en Bretagne.
- Quel est le plus gros
cliché que tu aies entendu sur la Bretagne?
Le temps
pourri.
- Peux-tu nous décrire ta vision de la Bretagne
en 3 mots?
Lumière -
sauvage - liberté
- Comment
travailles-tu ?
N'importe
comment. Et n'importe où.
En ce moment
chez moi dans ma cuisine, mais en général toute la phase de maturation des
croquis ou d'un projet se fait dans
un café si je suis à Paris ou dans un des kiosques sur la plage si je suis à
Rio.
Ensuite, une
fois l'idée trouvée, je fais l'autiste et je m'enferme chez moi pour la
réaliser.
Sans doute,
une vieille habitude héritée d'Estienne : les nuits blanches de charrette.
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